Vous avez un voisin en HLM qui fait la fiesta tous les soirs, hurle sur son chien à 3h du mat’ ou se prend pour un DJ en plein milieu de la semaine ? 😩 Ça devient invivable et vous vous demandez s’il est possible de l’expulser ? Bonne nouvelle : oui, c’est faisable ! Mais (oui, il y a un mais), ce n’est pas immédiat et il y a des règles — on n’est pas dans un western. Allez, je vous explique tout !

Sachez que si vous passez par un groupe d’agences immobilière comme Giboire , vous ne serez pas en contact direct avec les locataires pour les expulsions

1. D’abord, bien identifier le problème 🧐

Avant de sortir l’artillerie lourde, il faut bien cadrer la situation. Un locataire peut être bruyant, mais est-ce récurrent ? Excessif ? Illégal ? On parle ici de troubles anormaux du voisinage, c’est-à-dire des nuisances répétées qui dépassent le seuil du supportable.

👉 Quelques exemples qui peuvent mener à une expulsion :

  • Musique à fond tous les soirs 🎶
  • Cris, disputes, comportements agressifs 😡
  • Tapage nocturne répété 🌙
  • Aboiements incessants 🐕
  • Dégradations des parties communes 🏢

2. Parler au locataire concerné (oui, il faut essayer) 💬

Je sais, ce n’est pas toujours évident, mais la première étape reste le dialogue. Peut-être que la personne ne se rend même pas compte du dérangement. Une discussion calme et posée peut parfois suffire à régler le problème.

💡 Astuce : Ne le faites pas sous le coup de la colère. Privilégiez un moment où tout est calme pour aborder le sujet.

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3.Signaler les nuisances au bailleur HLM ✉️

Si rien ne change, il est temps de passer au niveau supérieur. Dans un logement HLM, c’est le bailleur social (l’office HLM, par exemple) qui gère la situation. Vous devez lui écrire pour signaler officiellement les troubles.

🎯 Comment bien rédiger sa plainte ?

  • Précisez les dates et heures des nuisances.
  • Expliquez les types de bruits et leur fréquence.
  • Ajoutez des témoignages de voisins si possible.
  • Si vous avez fait appel à la police, mentionnez-le.

👉 Modèle rapide de lettre :

« Madame, Monsieur,

Je me permets de vous signaler des troubles répétés causés par mon voisin M./Mme [Nom] résidant au [Adresse]. Depuis plusieurs semaines/mois, il/elle occasionne des nuisances sonores importantes (décrire les faits). Plusieurs habitants ont déjà tenté d’en parler avec lui/elle sans succès.

Ces troubles affectent gravement notre tranquillité et nous vous demandons d’intervenir.

Dans l’attente de votre retour,
Cordialement, [Votre Nom]. »

4.Faire appel à la police ou à la mairie 🚔

Si malgré l’intervention du bailleur, le problème persiste, vous pouvez porter plainte ou faire un signalement en mairie. La police peut constater le tapage nocturne et dresser un procès-verbal.

📌 Bon à savoir :

  • Le tapage nocturne (22h-7h) est passible d’une amende (jusqu’à 450€).
  • Le tapage diurne peut aussi être sanctionné s’il est excessif et répétitif.
  • Un signalement à la mairie peut entraîner une médiation ou des sanctions administratives.

Lancer la procédure d’expulsion 🏠

Si malgré tout, le locataire continue son cirque, le bailleur social peut engager une procédure d’expulsion. Mais attention, ce n’est pas immédiat !

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⏳ Les étapes légales :

  • Mise en demeure : Le bailleur envoie une mise en garde officielle au locataire.
  • Résiliation du bail : Si le bruit persiste, le bail peut être résilié par le bailleur.
  • Saisine du tribunal : Si le locataire ne part pas volontairement, une action en justice est lancée.
  • Décision du juge : L’expulsion est ordonnée si le trouble est avéré.
  • Intervention du préfet : Après décision de justice, le préfet valide l’expulsion.
  • Expulsion effective : Un huissier vient exécuter l’expulsion.

⚠️ Délais ? La procédure peut prendre plusieurs mois à un an selon la réactivité du bailleur et la complexité du dossier.

Un dernier recours : la pétition collective ✍️

Si plusieurs voisins sont impactés, une pétition collective adressée au bailleur peut faire bouger les choses plus vite. Plus il y a de plaignants, plus la situation est prise au sérieux.

Expulser un locataire bruyant en HLM, c’est possible, mais ça demande du temps et des preuves solides. Le dialogue et les démarches officielles sont vos meilleures armes. Ne vous découragez pas, et surtout, impliquez d’autres voisins si possible !

Et vous, avez-vous déjà vécu ce genre de situation ? Partagez votre expérience en commentaire ! 😉