Tu galères à comprendre comment calculer ton revenu foncier ? T’inquiète, tu n’es pas seul dans ce casse-tête ! Entre les recettes brutes, les charges déductibles, et les différents régimes fiscaux, ça peut vite ressembler à une jungle. Mais pas de panique : je vais te montrer une méthode claire et efficace pour t’y retrouver et optimiser tes revenus. Prends un café, on est parti pour démystifier tout ça ensemble.
Détermine tes recettes locatives brutes
Allez, on commence par le début : quels sont les revenus que tu perçois grâce à tes biens en location ? C’est ce qu’on appelle les recettes locatives brutes. En gros, ça inclut :
- Les loyers que paient tes locataires (hors charges, parce qu’elles ne comptent pas comme un revenu imposable).
- Les éventuels revenus accessoires, comme ceux provenant d’un parking lié ou d’une laverie.
👉 Petit rappel : ne t’amuse pas à réduire ou abattre ces montants. Déclare-les tels quels. Par contre, oublie les charges locatives récupérables (type eau, chauffage), elles ne rentrent pas dans l’équation ici.
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Identifie toutes tes charges déductibles
Voilà la partie fun : faire le tour des charges que tu peux déduire. Pourquoi c’est fun ? Parce que chaque centime déduit, c’est ça de moins à déclarer au fisc. Here’s the deal :
- 🔑 Frais d’administration et gestion : Honoraires d’agences, procédures juridiques, tout ça, c’est pour toi à condition que ce soit lié à la gestion de ton bien locatif.
- 🔧 Dépenses de réparation et d’entretien : Réparations « normales » ou mises aux normes sont éligibles. Par contre, oublie la création d’une nouvelle chambre ou une extension, ça ne passe pas.
- 🛡️ Primes d’assurance : Assurance propriétaire non-occupant ? Garantie loyers impayés ? Note-les bien.
- 🏢 Charges de copropriété : Uniquement celles que tu ne récupères pas auprès de tes locataires. Les autres ? Hors sujet !
- 🏦 Intérêts d’emprunts : Si tu achètes, construis ou rénove grâce à un crédit, c’est jackpot, car tu peux déduire les intérêts et même l’assurance emprunteur.
- 🧾 Taxes foncières : La taxe foncière (sans la part ordures ménagères), monte directement dans la liste des charges.
- 🎯 Autres frais divers : Recherches de nouveaux locataires, honoraires d’experts techniques… Check bien tout ce qui t’occasionne des coûts liés à ton bien loué !
Quel régime fiscal choisir ?
Pas de pression inutile : ton choix de régime se base sur les revenus que tu touches.
- 🌟 Micro-foncier : Si tes recettes brutes annuelles ne dépassent pas 15 000 €. Avantage : un abattement de 30 %, pas besoin de détailler quoi que ce soit. Simple, mais pas flexible.
- 📂 Régime réel : Obligatoire si tu dépasses 15 000 € ou si tu veux déclarer un déficit foncier. Détailler les charges est plus fastidieux… mais souvent bien plus intéressant si elles dépassent 30 % de tes recettes.
💡 Mon conseil ? Si tu es du genre à accumuler des frais (beaucoup de travaux, intérêts d’emprunt élevés, etc.), fonce sur le régime réel. Sinon, le micro-foncier te simplifie vraiment la vie.
Boost tes revenus avec le déficit foncier
Astuces de pro pour ceux qui veulent maximiser leurs déductions : vise le déficit foncier. Ça arrive quand tes charges déductibles sont supérieures à tes recettes. Et là, c’est que du bonus :
- Impute jusqu’à 10 700 € sur tes autres revenus imposables.
- Si le déficit dépasse ce montant, le surplus est reportable sur tes revenus fonciers des 10 prochaines années. Pas mal, hein ?
Imagine, tu investis dans un bien qui demande beaucoup de rénovation. Tu peux générer un déficit foncier, réduire ton impôt global, et augmenter ta rentabilité à long terme.
Voilà, maintenant que tu as toutes les clés en main, tu peux aborder le calcul de ton revenu foncier sans te prendre la tête. Décris tes recettes, liste minutieusement tes charges, et choisis le régime fiscal qui te correspond le mieux. Avec ça, tu peux optimiser tes gains et même alléger la note fiscale. Et qui sait ? Peut-être que ce sera le début d’une belle success story d’investisseur locatif. Alors, prêt à dompter ton revenu foncier ?

Je m’appelle Véronique. je travaille dans le secteur immobilier depuis plus de 20 ans. Je partage sur ce site mon expérience et mes avis sur différents sujets de ce secteur.